Drheam Cup :
Xavier Macaire remet son titre en jeu
Après sa belle victoire sur la Niji40 en avril dernier, Xavier Macaire retrouve la compétition dans une semaine avec la Drheam Cup / Grand Prix de France de Course au Large. Un parcours de 1000 milles en équipage, cher au navigateur du Class40 Groupe Snef qui avait remporté l’épreuve en 2022.
Reliant Cherbourg à La Trinité sur mer, en passant le long des côtes anglaises puis par le phare du Fastnet et la bouée BXA à l’entrée de l’estuaire de la Gironde, cette Drheam Cup s’annonce une nouvelle fois technique et piégeuse.
Quel sera ton équipage sur cette Drheam Cup ?
« Tout d’abord, Tanguy Bouroullec avec qui j’ai terminé la première étape des Sables-Horta en deuxième position. Je suis vraiment content de le retrouver pour une compétition. Nous sommes en relation régulière sur la performance et l’entretien du bateau, j’aime beaucoup le partage qui existe entre nous depuis la construction de mon Class40 Groupe Snef. Ça me permet, à travers lui, de garder un lien avec les équipes du chantier Structures que j’apprécie particulièrement.
De plus, Tanguy est un bon équipier, qui a des compétences de navigateur au large puisqu’il a déjà participé deux fois à la Mini Transat. Et humainement, c’est quelqu’un de serein, de posé, qui est toujours à l’écoute. C’est vraiment super de naviguer avec lui. »
Et, un petit nouveau vous rejoint…
« Absolument ! Hugo Cardon complète l’équipage. C’est un jeune Ministe qui connaît déjà le Class40 Groupe Snef pour avoir déjà navigué à bord lors d’un grand convoyage entre Marseille et les Sables d’Olonne. Pour cette Drheam Cup, je suis vraiment dans un objectif de partage, de plaisir, d’échange. Et, j’aime naviguer avec de nouvelles personnes qui auront un œil neuf, une vision différente, qui apportent de la fraîcheur, de l’envie, une nouvelle dynamique. Je suis certain qu’Hugo va nous permettre de faire un pas de côté, et que nous pouvons nous apporter mutuellement des choses. »
Après avoir enchaîné les transatlantiques, quel est l’intérêt de participer à une course au format si différent ?
« C’est un parcours technique qui ressemble à une grande étape de Solitaire du Figaro, un exercice que j’aime bien et auquel je suis bien rôdé. Le défi est sympa, on sait que ce n’est jamais un long fleuve tranquille de monter jusqu’en Irlande, de longer les côtes anglaises. Il se passe toujours beaucoup de choses, les conditions changent, il y a du courant, du trafic. C’est forcément toujours intéressant : on pourrait participer 100 fois à cette Drheam Cup, elle se déroulerait 100 fois de manière différente. Et c’est ça qui est passionnant dans notre sport.
Cette course sera également une bonne préparation à la CIC Normandy Channel Race, une bonne transition après nos différentes transatlantiques. Et, l’ayant gagnée lors de ma première saison à la barre du Class40 Groupe Snef il y a deux ans, elle a évidemment une place particulière dans mon cœur. »
Propos recueillis par Julie Cornille TEAM SNEF
Photos ©Vincent Olivaud